Nicolas Sarkozy : dans l'attente de ses conditions d'incarcération

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Article rédigé par France 2 - P. Mauger, J. Wild, A. Placier, N. Schulz, E. Fromentin - Édité par l'agence 6Medias
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Nicolas Sarkozy a rendez-vous au Parquet national financier lundi 13 octobre à 14 h. Il connaîtra alors la date et le lieu de son incarcération. L'ancien président a déjà affiché son intention de se battre : il devrait déposer, dès son arrivée en prison, une demande de remise en liberté.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Avant d'être écroué, Nicolas Sarkozy tenait à réunir ses troupes une dernière fois. Sur les quelques clichés de la soirée confidentielle qui s'est tenue mercredi 8 octobre, on le voit entouré de sa famille, de ses plus proches collaborateurs, comme son ancien conseiller en communication, Franck Louvrier. Lundi 13 octobre, l'ancien président connaîtra la date de son incarcération.

Mais peut-il partir tout de suite en prison ? C'est possible, mais peu probable. Cette mise sous écrou doit intervenir dans un délai de 4 mois maximum à partir de sa date de convocation du 13 octobre, soit avant le 13 février. D'ici là, Nicolas Sarkozy restera libre. Quelles conditions d'incarcération ? Il y a deux options. L'ancien chef de l'État pourrait être placé dans un quartier réservé aux détenus médiatiques. Concrètement, il dormirait seul dans une chambre de 9 mètres carrés, mais aurait droit, comme les autres détenus, à trois parloirs par semaine. Un accès au téléphone, mais seulement pour appeler des numéros validés par la justice. Et deux promenades par jour dans la cour de la prison.

Placé en isolement ?

Autre possibilité, un placement à l'isolement de l'ancien chef de l'État afin de mieux protéger son intimité. "Au moment de la promenade, on peut tout à fait imaginer, du fait des covisibilités qui existent avec les cellules, qu'il puisse y avoir des personnes observant ce qui se passe lors de la promenade. On peut en effet s'exposer au risque qu'une personne d'ethnie, qui aurait fait rentrer un téléphone portable, puisse filmer et diffuser ensuite des vidéos de M. Sarkozy. Je pense que ce sont des choses qu'on cherchera à tout prix à éviter", affirme Flavie Rault, secrétaire général du Syndicat National des Directeurs Pénitentiaires.

Combien de temps peut-il rester en prison ? Une fois derrière les barreaux, mais pas avant, Nicolas Sarkozy pourra demander une remise en liberté. La justice aura deux mois pour statuer. Si sa requête est acceptée, l'ancien chef de l'État pourra comparaître libre à son nouveau procès.

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