Manifestation du 1er-Mai : Marine Tondelier présente ses excuses après des propos ambigus sur Jérôme Guedj, pris à partie lors du défilé parisien

La secrétaire nationale des Ecologistes a reconnu vendredi "qu'il y avait un antisémitisme d'extrême gauche".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 02/05/2025 09:42 Mis à jour le 02/05/2025 09:53

Temps de lecture : 2min

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, lors du rassemblement contre l'islamophobie, à Paris, le 27 avril 2025. (VIRGINIE HAFFNER / HANS LUCAS / AFP)

Elle rétropédale. La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a "présenté ses excuses" et reconnu "qu'il y avait un antisémitisme d'extrême gauche", sur le réseau social X, vendredi 2 mai, après avoir tenu la veille des propos ambigus au sujet du socialiste Jérôme Guedj. Le député PS, de confession juive, a été pris pour cible, comme d'autres socialistes, dans la manifestation parisienne du 1er-Mai. "Jérôme Guedj lui-même a de nouveau été la cible d'insultes antisémites", a assuré la patronne de la fédération socialiste de Paris, Lamia El Aaraje. Jérôme Guedj avait déjà été invectivé dimanche lors d'un autre rassemblement.

Interrogée jeudi soir sur RTL sur le fait de savoir si la prise à partie de l'élu socialiste relevait d'un antisémitisme d'extrême gauche, Marine Tondelier s'était dite "embêtée" pour répondre, laissant entendre que Jérome Guedj avait eu un comportement un peu provocateur en venant aux manifestations. "J'ai été surprise par la manière dont la question m'a été posée hier [jeudi], faisant un lien entre deux événements sur lesquels je n'avais pas toutes les informations, ayant moi-même manifesté à Dunkerque", a-t-elle expliqué vendredi.

"Jérôme Guedj comme l'ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire [manifester] dans la sérénité. J'ai essayé de l'appeler ce [vendredi] matin et je le referai dans la matinée", a écrit Marine Tondelier. "Quant à savoir s'il existe un antisémitisme d'extrême gauche, la réponse est oui. Comme dans l'ensemble de la société d'ailleurs. J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer plusieurs fois sur le sujet, et maintiens qu'il faut le combattre partout et tout le temps", a-t-elle ajouté.

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