Budget de la Défense : Emmanuel Macron envisage d'augmenter les dépenses militaires de la France de 2,1% à 5% du PIB

Selon les informations de France Inter, cette possibilité est étudiée par le chef de l'Etat dans la cas où les États-Unis décideraient de ne plus protéger l’Europe via l’alliance transatlantique.

franceinfo

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Publié le 20/02/2025 20:07 Mis à jour le 20/02/2025 22:06

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Emmanuel Macron répond en direct aux questions des internautes à propos de la guerre en Ukraine, le 20 févier 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président Emmanuel Macron a évoqué devant les partis, réunis jeudi 20 février au matin à l’Élysée, l’idée de passer de 2,1% à 5% du PIB les dépenses militaires de la France. Une possibilité envisagé dans la cas où les États-Unis décideraient de ne plus protéger l’Europe via l’Otan, rapporte France Inter qui a obtenu confirmation auprès de plusieurs participants à la réunion.

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La thématique est de nouveau abordée par le chef de l'État jeudi dans la soirée, alors qu'il répond sur les réseaux sociaux aux questions des internautes sur l'Ukraine. Emmanuel Macron estime qu'"on rentre dans une nouvelle ère". "Le risque est là, ajoute-il. On rentre dans un moment où on va devoir [...] réinvestir encore plus, Français et Européens, pour renforcer notre défense et notre sécurité".

Sur cette question des 5%, le président a répondu ne pas savoir "si 5% c'est le bon chiffre pour la France, mais en tout cas, il va falloir monter". Le chef de l'État qui "n'exclut pas" de "lancer des produits d'épargne" pour soutenir le financement de programmes de défense. "On rentre dans une époque où chacun d'entre nous doit se demander ce qu'il peut faire pour la nation française et la République", et en ce sens, un tel produit d'épargne serait "une très bonne idée", a insisté Emmanuel Macron.

Dans l'immédiat, le président a aussi martelé qu'il n'avait pas l'intention d'envoyer des soldats en Ukraine. "Ce qu'on envisage plutôt, c'est d'envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu'elle sera négociée", a-t-il précisé.