Violences et harcèlement dans l'armée : des agissements qui "ne sont pas représentatifs", soutient un général en charge du commandement du 8e régiment de parachutistes de Castres

Quatre soldats de la prestigieuse unité de parachutistes portent plainte contre leurs supérieurs pour violences et harcèlement.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'insigne du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres. (PASCAL PAVANI / AFP)
L'insigne du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres. (PASCAL PAVANI / AFP)

Le commandement de l'unité de parachutistes d'infanterie de marine de Castres réagit aux accusations de harcèlement et de violences portées par quatre soldats. Ces militaires ont décidé de briser l'omerta et de déposer plainte, selon les informations de France 2. "De tels agissements, qui, je le rappelle sont inadmissibles, ne sont pas représentatifs du mode de fonctionnement de l'armée de terre", soutient, vendredi 16 mai sur franceinfo, le général Frédéric Danigo, commandant de la 11e brigade parachutiste. Il est en charge du commandement du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, dans le Tarn, dont sont issus les quatre soldats qui portent plainte contre leurs supérieurs. "Les faits tels qu'ils nous sont présentés, sont circonscrits dans le temps et limités à une section. Une section, ça correspond à 30 hommes", précise le général.

"Ces pratiques ne sont absolument pas tolérées"

Général Frédéric Danigo, commandant de la 11e brigade parachutiste

sur franceinfo

Une enquête interne a été ouverte après les révélations de "L'œil du 20 heures". Frédéric Danigo promet que "nous allons étudier le dossier au travers d'une enquête de commandement, qui permettra de déterminer s'il y a eu des fautes", et se dit prêt à sanctionner "jusqu'à la radiation des cadres, le cas échéant". "L'armée de terre a une politique de tolérance zéro vis-à-vis de tout ce qui concerne les brimades", souligne-t-il. Toutefois, le général rappelle que "ce sont, à ce stade, des allégations".

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