Narcotrafic : après la fusillade à Rennes, les riverains inquiets

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Article rédigé par France 2 - M. Dolphin, K. Prévost, B. Delombre, N. Dalaudier, @RevelateursFTV, S. Fel, G. Liaboeuf
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À Rennes (Ille-et-Vilaine), une fusillade a éclaté jeudi 17 avril, faisant quatre blessés. Les habitants s'interrogent et expriment leur colère. Malgré une opération place nette, un envoi de la CRS-82, les points de deal restent très visibles.

48h heures après la fusillade de jeudi 17 avril, policiers et CRS patrouillent dans le quartier de Villejean à Rennes (Ille-et-Vilaine). Mais ici, certains habitants craignent que ces scènes d'ultraviolence se reproduisent. "Ça fait flipper en fait, c'est la première fois qu'on voit une kalachnikov", témoigne un homme sous couvert d'anonymat. "C'est pas nous qu'ils vont viser mais on peut recevoir une balle perdue", renchérit un autre. Après la fusillade de jeudi, quatre hommes, âgés de 20 à 23 ans, sont toujours en garde-à-vue. Aucun n'est originaire de Rennes. Ils viennent de région parisienne, de Tours et de Marseille. La piste du règlement de compte lié au narcotrafic est privilégiée par les enquêteurs.

Endiguer le trafic 

À Rennes, 35 points de deal sont répertoriés. Des opérations "place nette" censées démanteler les trafics ont été menées ces dernières années mais il semble presque impossible d'y mettre un terme. Depuis la fusillade, la maire de la ville appelle à un sursaut. "On sait qu'il y a aujourd'hui des effectifs qui sont insuffisants par rapport à une dégradation réelle de la situation, sur fonds de montée du narcotrafic dans le pays", insiste Nathalie Appéré (PS). Pour exprimer leur colère, un rassemblement des résidents du quartier est prévu dimanche 20 avril, dès 17h.

Retrouvez l'intégralité du reportage sur la vidéo ci-dessus

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