Des manifestations prévues partout en France ce samedi pour défendre les droits des femmes

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les associations féministes appellent à "lutter contre la régression" des droits.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une manifestation féministe pour la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2024, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Une manifestation féministe pour la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2024, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Des dizaines de milliers de manifestants sont attendus partout en France, samedi 8 mars, pour défendre les droits des femmes, à l'heure où les associations féministes s'inquiètent des "discours masculinistes", dans le sillage du retour de Donald Trump à la Maison blanche.

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, "l'urgence" est de "lutter contre la régression" de ces droits, clament les associations. Sur la scène politique comme sur les réseaux sociaux, "on assiste à une propagation des discours masculinistes", qui infériorisent les femmes et les cantonnent aux rôles d'épouse et de mère, a commenté lors d'une conférence de presse Anne Leclerc, membre du Collectif national pour les droits des femmes.

Cette tendance, plus visible encore depuis l'élection de Donald Trump selon les associations, leur fait craindre discriminations au travail et restrictions en matière d'IVG. Une cinquantaine d'organisations, dont des associations et des syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa), appellent à manifester dans plus d'une centaine de villes. A Paris, le cortège partira à 14 heures de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation.

La présence annoncée du collectif identitaire Némésis a été unanimement dénoncée par les associations féministes. Vendredi soir, dans la capitale, plusieurs milliers de personnes, dont de nombreux militants de la cause pro-palestinienne, se sont rassemblées pour une marche "féministe radicale de nuit", finalement autorisée in extremis par la justice après avoir été d'abord interdite par les autorités.

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