Le directeur actuel de Notre-Dame de Bétharram a été nommé dans un autre établissement des Pyrénées-Atlantiques

Il a été nommé à la tête du collège-lycée Saint-Joseph d'Oloron-Sainte-Marie, près de Pau. La mutation n'a aucun lien avec l'affaire de violences qui secoue l'établissement privé catholique, selon l'enseignement diocésain.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'établissement privé catholique Notre-Dame de Bétharram, secoué par des affaires de violences, à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), le 29 mars 2025. (ANGELINE DESDEVISES / HANS LUCAS / AFP)
L'établissement privé catholique Notre-Dame de Bétharram, secoué par des affaires de violences, à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), le 29 mars 2025. (ANGELINE DESDEVISES / HANS LUCAS / AFP)

Ils assurent que ce mouvement n'a rien à voir avec l'affaire de violences qui ébranle l'établissement privé catholique. Le directeur du Beau Rameau, anciennement Notre-Dame de Bétharram, a été nommé dans un autre établissement des Pyrénées-Atlantiques après 14 ans en fonction, ont déclaré l'enseignement diocésain et la congrégation de Bétharram mercredi 11 juin.

Romain Clercq, nommé en 2011 à la tête de l'institution catholique qui accueille aujourd'hui environ 500 élèves, a "souhaité une nouvelle mission", a-t-il simplement dit à l'AFP, évoquant "une volonté de [sa] part de [s]'engager pour le projet d'un nouvel établissement". Il a été nommé à la tête du collège-lycée Saint-Joseph d'Oloron-Sainte-Marie, près de Pau, à compter de la rentrée scolaire, a précisé à l'AFP le directeur diocésain de l'enseignement catholique, Vincent Destais, qui affirme qu'"il n'y a pas de motif particulier" : "[Romain] Clercq est un très bon professionnel, une opportunité s'est ouverte à lui, (...) il a postulé", assure-t-il.

Une mutation qui "soulève de nombreuses interrogations"

Dans un communiqué, le collectif des victimes de Bétharram fait néanmoins part de son "étonnement" à propos d'une mutation qui "soulève de nombreuses interrogations". Le collectif des victimes s'étonne en particulier du maintien à son poste jusqu'en 2024, notamment durant le mandat de Romain Clercq, d'un surveillant aujourd'hui mis en examen pour "viol par personne ayant autorité" et "agression sur mineur de quinze ans".  Sur les plus de 200 plaintes déposées, seules deux, non prescrites, ont conduit à la mise en examen du surveillant le 21 février.

Des parents d'élèves d'Oloron-Sainte-Marie ont fait part dans le quotidien Sud Ouest de leur indignation à cette nomination, refusant qu'on vienne "entacher l'image" de Saint-Joseph. L'enseignement diocésain a réfuté tout "recyclage".

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