Violences à Notre-Dame de Bétharram : "Un nombre colossal de victimes restent encore tapies dans l'ombre", alerte Alain Esquerre

Le porte-parole du collectif de victimes a été reçu samedi par François Bayrou à Pau.

Article rédigé par franceinfo
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Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Notre-Dame-de-Bétharram, à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 15 février 2025. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)
Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Notre-Dame-de-Bétharram, à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 15 février 2025. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Il a salué "un jour historique". Alain Esquerre, le porte-parole du collectif des victimes de Notre-Dame de Bétharram, s'est exprimé devant la presse, samedi 15 février, après avoir rencontré le Premier ministre François Bayrou"J'ai 53 ans, ça fait 40 ans que j'attendais ce moment. C'est une immense victoire", a-t-il déclaré aux côtés de l'édile de Pau (Pyrénées-Atlantique), qui l'a reçu à la mairie durant trois heures, avec huit autres anciens élèves de cet établissement scolaire privé catholique, victimes de violences et d'agressions sexuelles. "Les services de l'Etat ont parfois dysfonctionné" et "le corps enseignant (...) n'a pas réagi et a laissé faire ces comportements délictueux pendant des décennies", a dénoncé Alain Esquerre, très ému.

"J'invite tous ceux qui n'ont pas encore saisi la justice à se manifester, car un nombre colossal de victimes reste encore tapi dans l'ombre", a lancé Alain Esquerre. Devant les journalistes, le porte-parole des victimes a de nouveau dénoncé les cas de violences physiques, dont des "gifles", décrit une scène de "tabassage en règle", et des viols et des agressions sexuelles subies par de nombreux enfants. François Bayrou a précisé samedi que 112 plaintes ont été déposées dans le cadre de cette affaire.

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