Éducation à la sexualité à l'école : "Les professeurs ont besoin d'être formés", estime la porte-parole de la PEEP

La ministre de l'Éducation nationale Elisabeth Borne a annoncé jeudi son programme d'éducation à la vie affective.

Article rédigé par franceinfo
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La salle des professeurs d'un lycée de Nancy. Photo d'illustration (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)
La salle des professeurs d'un lycée de Nancy. Photo d'illustration (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

"Les professeurs ont besoin d'être formés, mais aussi d'être accompagnés", estime Isabelle Lafargue, porte-parole de la fédération des Parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), invitée sur franceinfo jeudi 23 janvier. Elle réagit aux propos de la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, qui a défendu sur France Inter son programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.

"Cela doit faire partie de la formation initiale, voire de la formation en continu. À un moment donné, il est de bon ton, pour un enseignant, de se remettre un peu à la page de ce qui se fait. Des fois, il nous manque les mots", soutient Isabelle Lafargue.

"Nos jeunes élèves doivent apprendre ce qu'est l'intimité"

"Cette éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est absolument indispensable", a déclaré la ministre de l'Éducation nationale ce jeudi sur France Inter. La porte-parole de la PEEP est du même avis. "Elle est indispensable parce que nos jeunes élèves doivent apprendre ce qu'est l'intimité, ce qu'est le rapport à l'autre, le consentement", énumère Isabelle Lafargue.

"C'est aussi du ressort de l'école d'éduquer nos jeunes, parce que des fois, dans leur famille, il y a des dysfonctionnements. Il faut montrer à ces jeunes que ce qui s'y passe, ce n'est pas normal", ajoute la porte-parole de la fédération de parents. Face à certaines franges conservatrices qui contestent ce programme d'éducation à la sexualité, Isabelle Lafargue répond : "C'est un combat, parce que certains mettent de l'idéologie derrière. Mais on n'est pas sur de l'idéologie, on est sur des faits."

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