Harcèlement scolaire : à quoi ressemble le questionnaire d'auto-évaluation distribué aux élèves du CE2 jusqu'en Terminale ?
Dans le cadre du plan gouvernemental contre le harcèlement scolaire, l'Education nationale va distribuer une grille d'auto-évaluation aux élèves destinée à "libérer davantage" leur parole.
"Ne minimisons pas ce que vivent les enfants" : le gouvernement lance une nouvelle campagne nationale contre le harcèlement scolaire destinée à sensibiliser les adultes à la parole des enfants qui en sont victimes. Ce 9 novembre est donc présenté comme une journée spéciale dans les établissements scolaire avec des initiatives nationales.
Un peu moins de deux mois après qu'Élisabeth Borne a dévoilé un plan interministériel de lutte contre le harcèlement, promettant une "mobilisation générale" contre ce "phénomène massif", avec notamment un numéro unique d'appel, le 3018, deux heures du temps scolaire sont banalisées à cette fin, entre ce jeudi et le 15 novembre, afin de mettre l'accent sur la prévention et la détection des situations de harcèlement. Autre nouveauté : tous les élèves à partir du CE2 et jusqu'en Terminale sont invités à remplir un questionnaire pour évaluer s'ils sont victimes de harcèlement scolaire.
"As-tu peur d’aller en récréation ?"
Cette grille d'auto-évaluation aux élèves destinée à "libérer davantage" leur parole, avant d'échanger avec les "ambassadeurs" anti-harcèlement du collège ainsi qu'avec les équipes pédagogiques du dispositif "pHARe" de lutte contre ce fléau, devenu obligatoire dans chaque établissement scolaire.
On y questionne des aspects très concrets de la vie de l'enfant tels que "As-tu peur d’aller en récréation ?", "As-tu mal au ventre ou à la tête à cause de ce que tu vis à l’école ?", "Est-ce qu’on t’a donné un surnom méchant ?". On y parle également de ressenti en classe, pendant les récréations, pendant la cantine, avant et après les cours... Et bien sûr, de ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux. Il comporte une trentaine, voire une quarantaine de questions suivant les niveaux : les élèves de primaire, à partir du CE2 pourront y répondre, mais aussi tous les collégiens et tous les lycéens.
Cette enquête, anonyme et non-obligatoire, doit permettre des informations précises, aux équipes pédagogiques dans les établissements, pour adapter, si besoin, leur dispositif de détection et de prise en charge. Les résultats seront également traités par le service statistique du ministère, pour en tirer une analyse nationale.
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