Suicide d'Evaëlle : le parquet fait appel de la relaxe de l'enseignante accusée de harcèlement contre la collégienne
Cette femme de 62 ans a été relaxée par le tribunal correctionnel de Pontoise des poursuites pour harcèlement moral sur mineurs à l'encontre de trois élèves, dont la jeune fille qui s'est suicidée en juin 2019.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/04/10/whatsapp-image-2025-03-10-at-12-20-54-67f7a6fa66c89782953824.jpg)
Quatre jours après le jugement, le parquet de Pontoise a annoncé, lundi 14 avril, qu'il faisait appel de la relaxe de l'enseignante accusée de harcèlement contre la jeune Evaëlle, qui s'était suicidée en 2019 à Herblay-sur-Seine (Val-d'Oise), et deux autres collégiens. Une information confirmée à franceinfo par l'avocate de la famille de la fillette de 11 ans.
Agée de 62 ans, Pascale B. avait été relaxée jeudi par le tribunal correctionnel de Pontoise des poursuites pour harcèlement moral sur mineurs. Le jugement rendu considérait que "l'élément intentionnel de l'infraction" n'était pas "caractérisé".
L'enseignante se dit "sereine"
Sollicitée par franceinfo, l'enseignante se dit "très sereine" et "pas surprise", après l'appel du parquet de Pontoise. Le temps que ce nouveau procès arrive, elle veut "profiter" de la relaxe prononcée en sa faveur pour "avancer dans [sa] vie et [se] retrouver beaucoup plus paisible" que ces dernières années.
Cette décision de la relaxe avait laissé les parents de l'enfant "dans l'incompréhension totale". "Il y a eu de la maltraitance, on ne peut pas le nier. C'est incompréhensible. La justice fait corps avec l'Education nationale", avait déploré la mère d'Evaëlle, les larmes aux yeux, à la sortie de l'audience. Cueillis par la décision du tribunal, les parents étaient restés prostrés pendant de longues minutes sur le banc des parties civiles.
Leur avocat avait immédiatement annoncé leur intention de faire appel. Mais en droit français, les parties civiles ne peuvent contester que l'indemnisation et n'ont pas la possibilité d'interjeter appel de la décision pénale. Seul le parquet, qui avait requis 18 mois de prison avec sursis à l'encontre de l'ex-enseignante, pouvait donc contester la relaxe, dans un délai de dix jours.
À regarder
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter