Bac : "Tous les élèves auront leurs notes" vendredi, assure Jean-Michel Blanquer
Les jurys doivent se réunir jeudi pour finaliser les résultats du bac, mais, faute d'avoir reçu toutes les notes, ces derniers pourraient ne pas être publiés vendredi comme prévu.
"Tous les élèves auront leurs notes", a assuré le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, mercredi 3 juillet, au micro de France 3. Des professeurs correcteurs ont décidé de ne pas rentrer les notes des bacheliers dans le logiciel afin de protester contre la réforme du bac et du lycée. Les jurys doivent se réunir jeudi pour finaliser les résultats du bac, mais, faute d'avoir reçu toutes les notes, ces derniers pourraient ne pas être publiés vendredi comme prévu.
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"Si d'aventure une note manque, ce que nous faisons par exemple lorsqu'il y a une perte de copies, nous mettons la note de la moyenne dans la discipline concernée, a détaillé le ministre. Ce sera une note provisoire. Quand, ensuite, on aura la note définitive, on pourra prendre la meilleure des deux notes, de façon à ce que l'élève ne soit pas lésé."
Interrogé sur RMC dans la matinée, le ministre de l'Education nationale avait indiqué que tous les élèves n'auraient peut-être pas les résultats de leur baccalauréat vendredi, en raison du mouvement de grève des professeurs correcteurs. "Au moment où je vous parle, il y a un petit risque, je ne peux pas le cacher", avait-il déclaré, avant de revenir sur cette déclaration en fin d'après-midi.
Les grévistes menacés de sanctions
Le ministre avait par ailleurs menacé les grévistes de sanctions. "J'ai bien dit aux quelques professeurs qui ont décidé ce jeu-là, qui est tout le contraire du service public, que les sanctions financières seraient très importantes puisque toute personne qui ne rend pas les copies à temps est considérée comme gréviste depuis le jour où on lui a donné les copies. Donc ça peut aller jusqu'à quinze jours de retrait de salaire. Je pense que c'est dissuasif", avait-il déclaré.
Interrogé par franceinfo, un professeur gréviste avait défendu son action. "On n'a jamais été entendus. On a tenté la grève des surveillants et on s’est moqués de nous parce qu'on peut être très facilement remplaçables. Mais personne ne peut nous remplacer sur des corrections", avait expliqué Marc, professeur de philosophie.
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