Revalorisation "inédite" des enseignants : "C'est insuffisant", selon le secrétaire général du premier syndicat des chefs d'établissements
"Le compte n'y est pas", ajoute Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, vendredi sur franceinfo, au sujet de la revalorisation de 125 à 250 euros pour les enseignants.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/08/24/64e6f3dbc1ee3_whatsapp-image-2023-08-24-at-07-27-06.jpeg)
Alors que le ministre de l'Éducation Gabriel Attal a souligné jeudi 28 septembre "une revalorisation inédite" des enseignants en cette rentrée, précisant que chaque enseignant "gagne entre 125 et 250 euros net de plus qu'à la rentrée précédente", Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, premier syndicat des chefs d'établissements, a affirmé vendredi 29 septembre sur franceinfo que "c'est insuffisant par rapport à ce que les enseignants attendaient".
"Le compte n'y est pas", déclare celui qui est proviseur de la Cité scolaire Buffon à Paris. Gabriel Attal a par ailleurs annoncé une "prime exceptionnelle de pouvoir d'achat" pour 730 000 agents, qui "n'est pas une nouveauté", souligne Bruno Bobkiewicz, puisqu'elle avait été évoquée en juin.
Le pacte enseignant "ne trouve pas son public"
Interrogé sur le pacte enseignant signé "par un enseignant sur quatre" selon le ministre, le secrétaire général du SNPDEN-Unsa affirme avoir "des chiffres moins positifs que cela". "Ce dispositif", qui vise à confier aux professeurs de nouvelles missions en échange d'un complément de rémunération "ne trouve pas son public", ajoute-t-il.
Autre annonce du ministre de l'Éducation, l'opération "reconquête du mois de juin". Le brevet et le bac, dont le calendrier a été modifié cette année après une avalanche de critiques de la réforme de l'examen, seront organisés à partir du 18 juin afin de permettre aux collégiens et lycéens de rester en cours le plus tard possible. "C'est une bonne nouvelle parce que quand on a vécu ce qu'on a vécu l'année dernière, on a constaté qu'après les épreuves de mars, le travail des élèves s'était quasi arrêté pour un grand nombre d'entre eux", réagit Bruno Bobkiewicz.
À regarder
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter