Fin de vie : la loi très largement adoptée

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - J. Debraux, J. Hazo, J. Assouly, A. Dupont, S. Giaume, P. Lagaune, B. Auzet, J.-L Cesco, D. Aysun - Édité par l'agence 6médias.
France Télévisions

Les députés ont voté mardi 27 mai en faveur d’un nouveau droit : celui à l’aide à mourir. L’objectif est d’apporter une solution aux malades qui souffrent sans espoir de guérison.

Presque un moment d’unanimité dans l’hémicycle : 305 pour, et 199 contre. L’Assemblée nationale a adopté, au bout d’une centaine d’heures d’un débat apaisé, la proposition de loi pour l’aide à mourir, mardi 27 mai. Le député à l’origine du texte, Olivier Falorni, fait part de son émotion : "Je n’oublierai jamais cette journée, merci à tous." Alors, si l’aide à mourir devient un droit, comment va-t-il s’appliquer concrètement ?

Un cadre strict

Pour y prétendre, il faudra être majeur, français ou résident stable, être atteint d’une maladie grave et incurable en phase avancée ou terminale, éprouver des souffrances insupportables et être apte à exprimer sa volonté. Le dispositif exclut donc les malades plongés dans un coma profond ainsi que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Puis, la demande est examinée par un collège de professionnels pendant 15 jours. Le texte de loi va désormais être examiné à l’automne prochain par le Sénat, où la droite est majoritaire. La proposition de loi pourrait y être encore largement modifiée.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.