Fin de vie : "Il faut pouvoir scinder les deux textes pour plus de clarté", estime la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, qui se dit favorable à un référendum

Le Premier ministre, François Bayrou, a annoncé mi-janvier vouloir scinder le projet de loi sur la fin de vie. Il souhaite aborder le sujet de l'aide médicale à mourir et celui des soins palliatifs séparément.

Article rédigé par franceinfo Afrique avec AFP
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La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, à la sortie d'un conseil des ministres, à Paris, le 15 janvier 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)
La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, à la sortie d'un conseil des ministres, à Paris, le 15 janvier 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Interrogée mardi 25 février sur France Inter au sujet de la fin de vie, la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet estime qu'il "faut pouvoir scinder les deux textes pour plus de clarté". Il s'agit de la position défendue par le Premier ministre François Bayrou, qui souhaite l'examen de deux textes : l'un sur les soins palliatifs, l'autre sur l'aide active à mourir.

"Il ne faut pas escamoter le débat"

Jusqu'ici, la proposition de loi examinée à l'Assemblée nationale avant la dissolution de juin dernier comportait un seul texte, avec les deux thèmes. "J'avais écrit une tribune transpartisane quand j'étais députée demandant de scinder les deux sujets. Il y a les soins palliatifs, qui font l'objet d'une unanimité, qui sont plutôt une question de moyens. Et il y a la question de l'aide active à mourir, qui est une question anthropologique, qui nécessite une réponse", indique la ministre.

"Il faut pouvoir scinder les deux textes pour plus de clarté. Par contre, il ne faut pas escamoter le débat." Dans ce cadre, la ministre souhaite "avoir une étude des deux textes de manière très rapprochée pour qu'on puisse donner une réponse aux citoyens qui la demandent".

Astrid Panosyan-Bouvet n'exclut pas par ailleurs d'en passer par un référendum : "Je pense que l'aide active à mourir est une question tellement intime qu'elle est tout à fait légitime pour être posée dans le cadre d'un référendum, parce qu'elle convoque chacun d'entre nous", souligne-t-elle.

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