Féminicide en Italie : le corps d'une adolescente de 14 ans retrouvé près de Naples

Recherchée depuis lundi, la jeune fille a été retrouvée morte mercredi dans la banlieue napolitaine. Le principal suspect est l'ex-petit ami de la jeune fille, âgé de 19 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Martina Carbonaro, 14 ans, a été retrouvée morte dans un bâtiment en ruines à Afragola, près de Naples (Italie). Le suspect est son ex-petit ami. (NAPOLIPRESS / IPA / SIPA)
Martina Carbonaro, 14 ans, a été retrouvée morte dans un bâtiment en ruines à Afragola, près de Naples (Italie). Le suspect est son ex-petit ami. (NAPOLIPRESS / IPA / SIPA)

Le corps de Martina Carbonaro, une adolescente de 14 ans a été retrouvé dans la nuit près de Naples, dans le sud-ouest de l'Italie, ont annoncé mercredi 28 mai les autorités. Le maire de la municipalité d'Afragola, Antonio Pannone, a déploré sur Facebook "une immense tragédie bouleversant notre communauté, stupéfaite face à la barbarie de qui n'a pas respecté la liberté et la dignité d'une très jeune femme" victime d'une "violence aveugle". Selon les médias italiens, l'ex-petit ami de la jeune fille, âgé de 19 ans, aurait reconnu les faits. Il a été arrêté pour homicide et dissimulation de cadavre.

Martina Carbonaro avait disparu lundi après-midi à Afragola, dans la banlieue napolitaine. Son corps a été retrouvé par les carabiniers dans un bâtiment abandonné, dissimulé sous un vieux placard au milieu de détritus, selon le quotidien Il Corriere della Sera. Son ex-petit ami est soupçonné de l'avoir frappée à la tête au moins quatre fois avec une pierre, causant une hémorragie ayant entraîné sa mort. Selon son avocat cité par Il Corriere della Sera, il a dit aux enquêteurs avoir agi "dans un moment de colère".

Le suspect avait participé aux recherches du corps

La mère de la jeune fille, Fiorenza Cossentino, a rapporté à des journalistes que le suspect, qu'elle a qualifié de "monstre", "a fait semblant" d'être innocent en participant aux recherches. Selon elle, il l'avait déjà frappée auparavant. "Les femmes doivent être protégées", surtout "les mineures", a-t-elle estimé. Une marche doit avoir lieu mercredi soir à Afragola, en souvenir de l'adolescente.

En avril déjà, le féminicide de deux étudiantes à quelques jours d'intervalle, l'une par son ex-petit ami, l'autre par un amoureux éconduit, avait suscité une vague d'indignation dans le pays. Le ministère de l'Intérieur italien a comptabilisé dix femmes tuées par leur partenaire ou leur ex-conjoint sur les trois premiers mois de l'année 2025.

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