Soixante nouveaux témoignages signalent des violences physiques et sexuelles dans des collèges d'enseignement catholique du Finistère

Les faits concernent des anciens élèves des collèges Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon, de Notre-Dame du Kreisker et de Sainte-Ursule à Saint-Pol-de-Léon. Les témoignages font état de violences perpétrées au sein même de ces établissements.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Breizh Izel
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Joël accuse ses anciens professeurs de violences physiques lorsqu'il était scolarisé entre 1969 et 1972 au collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère). (SIMON CHENEAU / ICI BREIZH IZEL / RADIO FRANCE)
Joël accuse ses anciens professeurs de violences physiques lorsqu'il était scolarisé entre 1969 et 1972 au collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère). (SIMON CHENEAU / ICI BREIZH IZEL / RADIO FRANCE)

Soixante nouveaux témoignages, faisant état de violences physiques et sexuelles dans des collèges d'enseignement catholique du Finistère, vont être communiqués au procureur de la République de Brest le 8 octobre, annonce le collectif des anciens élèves du collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon et le collectif des victimes de Notre-Dame du Kreisker et Sainte-Ursule, dans un communiqué consulté par ICI Breizh Izel (ex-France Bleu) mardi 30 septembre.

Malgré la prescription des faits, une enquête a déjà été ouverte après un premier dépôt de témoignages, en avril dernier. Dans le sillage de l'affaire Notre-Dame de Bétharram, 50 témoignages émanant du collectif des anciens élèves du collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon ont déjà dénoncé des violences commises dans leur établissement. 

Des prêtres et des laïcs visés

Ces signalements ont permis de libérer la parole dans d'autres établissements puisque des violences et des abus ont également été dénoncés dans plusieurs autres établissements finistériens. Dans ce nouveau dépôt de témoignages, les faits concernent des anciens élèves des collèges Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon, de Notre-Dame du Kreisker et de Sainte-Ursule à Saint-Pol-de-Léon. Les 60 nouvelles attestations font état de violences physiques et sexuelles, perpétrées au sein même de ces établissements. Les témoignages incriminent des prêtres et des laïcs. Le diocèse de Quimper et Léon (Finistère) a accepté de donner accès à ses archives à des victimes de violences. 

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