Une enquête préliminaire ouverte après des plaintes déposées pour violences dans un collège des Pyrénées-Atlantiques

La parole s'est libérée dans la foulée de l'affaire Bétharram, sur un groupe Facebook. Treize plaintes ont été déposées pour violences physiques et sexuelles par d'anciens élèves du collège Saint-François-Xavier d'Ustaritz.

Article rédigé par franceinfo
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Le Collège Saint-François-Xavier d'Ustaritz, ici en février 2025, est un établissement scolaire privé, catholique, bilingue, sous contrat d'association avec l'État. (EMILIE DROUINAUD / MAXPPP)
Le Collège Saint-François-Xavier d'Ustaritz, ici en février 2025, est un établissement scolaire privé, catholique, bilingue, sous contrat d'association avec l'État. (EMILIE DROUINAUD / MAXPPP)

Dans les Pyrénées-Atlantiques, une enquête préliminaire, a été ouverte par le parquet de Bayonne dans le cadre des 13 plaintes déposées, pour violences physiques et sexuelles, par d'anciens élèves du collège Saint-François-Xavier d'Ustaritz, a appris "ici Pays Basque" (ex France Bleu), vendredi.

Les gendarmes de la section de recherches de la gendarmerie de Pau vont entendre les anciens élèves de l'établissement catholique qui le 10 avril dernier ont déposé 13 plaintes pour des violences physiques et sexuelles commises entre 1960 et 2005.

Dans la continuité de l'affaire de Notre-Dame de Bétharram en Béarn, un groupe Facebook s'est constitué au Pays Basque afin de "libérer une parole enfouie" sous des années de silence et de non-dits. C'est une initiative de Gilles Parent, l'un des plaignants et porte-parole d'un collectif regroupant 197 anciens élèves qui affirment avoir été victimes de violences commises par d'autres élèves ou par des enseignants, essentiellement dans l'établissement catholique d'Ustaritz. Dix plaintes dénoncent des violences physiques et trois des violences à caractères sexuels. Deux portent également sur l’école-collège catholique de Domezain-Berraute et l’école publique Jean-Jaurès d'Anglet.

Gilles Parent précise qu'il "a été effectivement entendu ce jeudi soir par les gendarmes". Un soulagement pour cet homme de 62 ans qui refuse que cette histoire "tombe dans l'oubli". Comme dans le dossier de Bétharram, la prescription de 20 ans pourrait entrainer un classement du dossier. Dans leur enquête, les gendarmes de la section de recherches devront donc vérifier précisément les dates des faits, que ce soit des maltraitances physiques ou psychologiques.

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