JO de Paris 2024 : des salariés débrayent à l'hôtel du Collectionneur, privatisé par le Comité international olympique
Ce débrayage, le quatrième en un mois et demi d'après la CGT, est intervenu jeudi matin, au lendemain d'une nouvelle réunion avec la direction pour exiger des augmentations destinées aux 250 salariés que compte l'hôtel.
Le très luxueux hôtel du Collectionneur, privatisé pour accueillir le comité International olympique à Paris dans le cadre des Jeux olympiques, a connu, jeudi 25 juillet dans la matinée, un débrayage réalisé par une "trentaine de salariés", selon le décompte d'un délégué syndical de la CGT.
La mobilisation s'est déroulée en début de matinée "entre le restaurant et le hall" de l'établissement cinq étoiles, situé dans le 8e arrondissement, a relaté le délégué syndical de l'hôtel, Loris Toufanian, contacté par franceinfo.
"Hôtel de luxe, salaires de misère"
Sur les pancartes portées par les salariés s'affichaient des messages tels que : "Pas de 13ᵉ mois, pas de JO !", "Pas touche à nos contrats", "Hôtel de luxe, salaires de misère", d'après la vidéo publiée par l'union départementale de la CGT Paris sur le réseau social X. Des tracts à destination des clients ont également été distribués à l'intérieur et à l'extérieur de l'hôtel, relate Loris Toufanian.
Une mobilisation qui "n'a pas du tout affecté le fonctionnement de l'hôtel", fait savoir l'établissement, joint par franceinfo.
Ce débrayage, le quatrième en un mois et demi d'après la CGT, intervient au lendemain d'une nouvelle réunion avec la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) afin d'exiger des augmentations pour les 250 salariés de l'hôtel.
"Beaucoup trop d'injustices"
L'établissement "n'a pas connu d'augmentation des salaires depuis sept ans", fait valoir le délégué syndical, qui constate "beaucoup trop d'injustices pour rester sagement à son poste". "Deux augmentations ont eu lieu pour le service Hôtel-café-restauration en 2022 et 2023", au sortir de la crise sanitaire du Covid-19, argue pour sa part la direction de l'établissement, sans en préciser les montants.
Autre volet de la mobilisation de jeudi matin : le sort réservé à Loris Toufanian. Dans le cadre d'une enquête du service national des enquêtes administratives de sécurité (Sneas) destinée à "jauger des risques éventuels liés à la sécurité des personnes, à la sécurité publique ou à la sûreté de l'Etat", il n'a pas pu être accrédité pour pouvoir se rendre dans l'hôtel durant la période des Jeux olympiques, d'après les explications de l'établissement. Un refus que le syndicaliste lie à ses divers engagements, notamment pour la cause arménienne. Une accusation démentie par l'hôtel.
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