Délit d'"homicide routier" : le chef étoilé Yannick Alléno, dont le fils a été tué sur la route, salue "une avancée significative"
Jusqu'ici, les conducteurs responsables d'accidents mortels lorsqu'ils étaient sous l'emprise de l'alcool, de stupéfiants, sans permis ou en cas de circonstances aggravantes étaient poursuivis pour "homicide involontaire".
Yannick Alléno, chef étoilé et fondateur de l'association Antoine Alléno, a salué mercredi 2 juillet sur franceinfo "une avancée significative" après l'adoption définitive par le Parlement du délit d'"homicide routier", une mesure réclamée de longue date par les familles de victimes. Ce nouveau délit, adopté mardi 1er juillet au Sénat, permettra de poursuivre pour "homicide routier", et non plus "homicide involontaire", les conducteurs responsables d'accidents mortels lorsqu'ils étaient sous l'emprise de l'alcool, de stupéfiants, sans permis ou en cas de circonstances aggravantes. Les peines restent les mêmes que pour l'homicide involontaire.
"Antoine s'est fait percuter par ce voleur de voiture alcoolisé, on m'a dit : 'Le tueur de votre enfant sera inculpé pour homicide involontaire', c'est à dire que c'était considéré comme un accident", a rappelé Yannick Alléno, dont le fils Antoine a été tué en mai 2022 dans ces circonstances. "Il faut mettre les bons mots sur les bons faits. Aujourd'hui, tout cela ne sera plus considéré comme un accident", insiste-t-il.
"Les gens qui ont choisi de boire, de se droguer, de prendre une voiture de façon volontaire, qui au bout du chemin feront le pire, seront considérés comme des criminels de la route."
Yannick Alléno, fondateur de l'association Antoine Allénoà franceinfo
L'association Antoine Alléno, créée après le drame, s'est fortement mobilisée pour ce changement législatif, soutenue par de nombreuses familles de victimes. "700 enfants sont partis l'année dernière, c'est la plus grande cause de mortalité des jeunes en France", a souligné le chef cuisinier, appelant à un changement des comportements, notamment chez les jeunes conducteurs. "84 % des accidents sont faits par des hommes. C'est quand même assez hallucinant. Donc oui, il faut changer le comportement des hommes et surtout des jeunes garçons qui demain prendront les véhicules", affirme-t-il. Mais, "après un long chemin juridique, la loi est enfin là", salue-t-il. Le texte doit encore être promulgué par le président de la République avant son entrée en vigueur.
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