Scandale Orpea : le groupe accepte de rembourser 25,7 millions d'euros à l'Etat, sur les 55,8 réclamés
Après les révélations en janvier du livre-enquête "Les Fossoyeurs", la justice a ouvert en avril une enquête préliminaire contre Orpea pour maltraitance institutionnelle et infractions financières.
Le groupe d'Ehpad privés Orpea a annoncé, mardi 30 août, qu'il rembourserait 25,7 millions d'euros aux pouvoirs publics sur les 55,8 qui lui sont réclamés. Orpea est dans la tourmente depuis les révélations en janvier du livre-enquête Les Fossoyeurs. Orpea s'engage "à rembourser à l'euro près" ces montants, "dans un esprit de coopération constructive et responsable avec les autorités".
Cette somme correspond aux remises de fin d'année octroyées par ses fournisseurs pour des achats qui avaient été financés par la Sécurité sociale, mais également au montant de deux impôts et à des frais d'assurance que le groupe avait intégrés dans ses calculs pour demander des subventions publiques, a précisé le groupe dans un communiqué.
Orpea veut "coopérer avec les autorités"
En revanche, le groupe conteste le remboursement de 30,1 millions d'euros que la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) l'avait également mis en demeure de restituer, fin juillet. Cette somme correspond à la rémunération de certains salariés du groupe qui "faisaient fonction" d'aides-soignants sans en avoir la qualification. La CNSA considère que ces salaires ne pouvaient pas être pris en charge par les pouvoirs publics puisque les personnes concernées ne sont pas des aides-soignants.
Pour Orpea, il n'y avait pas d'autre solution que d'embaucher des personnes non diplômées, "dans un contexte général de pénurie de soignants", et le groupe estime être fondé à les faire rémunérer par la Sécu. Il s'agit, selon Orpea, "d'une pratique généralisée dans les Ehpad privés et publics, indispensable pour assurer la qualité de la prise en charge".
Pour le nouveau directeur général, Laurent Guillot, "la refondation de l'entreprise", après le scandale provoqué par les révélations du journaliste Victor Castanet, "passe par la reconnaissance et le changement de pratiques antérieures et une grande coopération avec les autorités". La justice a ouvert en avril une enquête préliminaire contre Orpea pour maltraitance institutionnelle et infractions financières.
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