Ballon d'or 2025 : "Quand tu as goûté à ça, tu as envie de rester en haut", s'enthousiasme Ousmane Dembélé

Le joueur du PSG et de l'équipe de France a soulevé le trophée récompensant le meilleur footballeur de l'année, lundi soir.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Le Parisien Ousmane Dembélé embrasse le Ballon d'or, qui lui a été décerné au Théâtre du Chätelet (Paris), le 22 septembre 2025. (THIBAULT CAMUS / SIPA)
Le Parisien Ousmane Dembélé embrasse le Ballon d'or, qui lui a été décerné au Théâtre du Chätelet (Paris), le 22 septembre 2025. (THIBAULT CAMUS / SIPA)

L'émotion était trop forte. L'international français du Paris Saint-Germain Ousmane Dembélé a remporté le Ballon d'or lundi 22 septembre, mettant fin au suspense l'opposant au Barcelonais Lamine Yamal, dans une cérémonie qui a fait la part belle au club champion d'Europe. Aux environs de 23 heures, Ousmane Dembélé a essuyé quelques larmes sur la scène du Théâtre du Châtelet de Paris, après avoir soulevé le trophée et remercié sa mère et ses proches. "Quand tu as goûté à ça, tu as envie de rester en haut", a-t-il assuré, estimant que "beaucoup de Français vont rejoindre la liste" des vainqueurs.

Vous avez essuyé des larmes lors de votre discours, quelles émotions vous ont traversées ?Ousmane Dembélé : Je ne comptais pas pleurer, je voulais rester fort, mais dès que j'ai commencé à parler de ma famille, de ceux qui étaient là dès le début, les émotions sont sorties.

Quand on atteint le sommet du football mondial, comment aborde-t-on la suite ? Votre entraîneur a dit que vous pouviez encore vous améliorer...
Oui c'est ça, heureusement que j'ai un entraîneur comme Luis Enrique. Quand tu as goûté à ça, tu as envie de rester en haut. On est encore motivés, on est jeunes, une victoire en Ligue des champions, on veut essayer de revivre ça.

Ousmane Dembélé tend le Ballon d'or aux supporters du PSG, lundi 22 septembre 2025, à Paris. (FRANCK FIFE / AFP)
Ousmane Dembélé tend le Ballon d'or aux supporters du PSG, lundi 22 septembre 2025, à Paris. (FRANCK FIFE / AFP)



Vous avez dit que le Ballon d'Or n'était pas un objectif, mais le gagner, qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Oui si ça vient c'est bien, comme le coach le dit, les titres collectifs c'est le plus important et ça amène à des titres individuels. Il faut se focaliser sur l'équipe, faire des passes décisives, marquer... Dans ma carrière j'ai eu énormément de moments difficiles, de bons moments, des épreuves dans la vie qu'il faut surmonter et je les ai surmontées. Bien sûr quand tu es jeune tu penses à gagner ces titres-là, et après tu grandis.



Votre sacre couronne-t-il aussi la saison du PSG ?
Dommage que tous les joueurs du PSG, le directeur sportif n'aient pas été là, il y avait plus important (le match à Marseille, perdu 1-0 lundi soir). On a dominé le football mondial, on est très heureux, on va essayer de revivre ça. Gagner la Ligue des champions, la Coupe du monde, être le meilleur joueur possible, gagner le Ballon d'Or, c'est exceptionnel.

Comment avez-vous vécu la rivalité avec Lamine Yamal ?
Très bien. On a vu Lamine Yamal jouer, c'est un jeune extraordinaire, avec énormément de maturité. Lui aussi, si toutes les planètes s'alignent il va gagner beaucoup de trophées, de Ballons d'or. Il y avait aussi d'autres joueurs. C'était une belle bataille.

Métamorphosé en buteur clinique et déclencheur du pressing par Luis Enrique, Ousmane Dembélé a été le maillon central du chef d'oeuvre collectif du PSG, vainqueur de la Ligue des champions 2025, mais aussi de la Ligue 1, de la Coupe de France, du Trophée des Champions, et finaliste de la première Coupe du monde des clubs. Une saison hors norme conclue avec 37 buts et 15 passes décisives. (IMAGO/SIPA / SIPA)
Métamorphosé en buteur clinique et déclencheur du pressing par Luis Enrique, Ousmane Dembélé a été le maillon central du chef d'oeuvre collectif du PSG, vainqueur de la Ligue des champions 2025, mais aussi de la Ligue 1, de la Coupe de France, du Trophée des Champions, et finaliste de la première Coupe du monde des clubs. Une saison hors norme conclue avec 37 buts et 15 passes décisives. (IMAGO/SIPA / SIPA)

Avec le recul, la mise à l'écart par Luis Enrique avant le match à Arsenal, en octobre 2024, n'était-ce pas le déclic pour devenir meilleur ?
Je n'ai pas vraiment eu un problème avec le coach, je n'ai jamais eu de dispute avec Luis Enrique. J'ai fait une petite bêtise et ça m'a coûté de ne pas aller à Arsenal. Il a pris la bonne décision. J'ai fait un des meilleurs débuts de saison de ma carrière, et en 2025 j'ai complètement explosé, surtout dans les matches importants.



Rejoindre le panthéon des joueurs français récompensés par le Ballon d'Or, les Platini, Zidane, Benzema, qu'est-ce que cela vous évoque ?
C'est exceptionnel d'entendre toutes ces légendes du foot français, de faire partie de cette liste. Mais je pense qu'il y aura encore beaucoup de Français qui vont faire partie de cette liste.

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