Ousmane Dembélé remporte le Ballon d'or 2025 et devient le sixième joueur français à inscrire son nom au palmarès

Raymond Kopa, Michel Platini, Jean-Pierre Papin, Zinédine Zidane, Karim Benzema et maintenant Ousmane Dembélé. La liste des Ballons d'or français a grandi, lundi 22 septembre. L'attaquant du Paris Saint-Germain a été élu par le panel de 100 journalistes interrogés, devant son principal concurrent, le prodige espagnol Lamine Yamal (18 ans). A 28 ans, celui qui sort d'une saison presque parfaite avec quatre trophées collectifs dont la Ligue des champions succède à Rodri, lauréat en 2024.

Ses 37 buts marqués - et 15 passes décisives - toutes compétitions confondues ont aussi pesé dans la balance. Il n'est passé à côté d'aucun des grands rendez-vous de son équipe en phase finale de C1, marquant notamment à Anfield pour pousser Liverpool aux tirs au but et à l'Emirates Stadium contre Arsenal pour ouvrir la voie vers la finale. C'est simple, Ousmane Dembélé a vécu la meilleure saison de sa carrière et de très loin.

Paris place cinq joueurs dans le Top 10

"C'est exceptionnel ce que je vis. Cela a été une année extraordinaire avec le PSG (...). Ce trophée individuel, pour moi, c'est le collectif qui l'a gagné", a réagi le lauréat, très ému sur scène au moment de remercier ses proches et lorsqu'il a évoqué à demi-mot les galères qu'il a traversées avant la consécration. Avant d'être couronné meilleur joueur du monde 2024-2025, le gamin d'Evreux a vu sa carrière être freinée par des blessures lors de son passage au FC Barcelone (2017-2023).

Son retour en France lui a permis de réaliser le potentiel qu'il avait révélé à ses débuts du côté de Rennes en 2015. "Je voulais remercier le Paris Saint-Germain qui est venu me chercher en 2023, son président. A toute l'équipe, à tout le club, c'est une famille incroyable. Ils ont été exceptionnels depuis le premier jour", a-t-il appuyé, tout en prenant le soin de remercier tous les clubs dont il a porté les couleurs et de faire une dédicace à son sélectionneur Didier Deschamps, présent dans la salle.

Son nom a été scandé par le public avant même l'ouverture de l'enveloppe par Ronaldinho. Et c'est un véritable feu d'artifice que lui ont réservé les ultras parisiens à l'entrée du théâtre du Châtelet. Cette  cérémonie a donné la part belle au Paris Saint-Germain qui place également Vitinha sur le podium (3e) et cinq dans le Top 10 (Achraf Hakimi 6e, Gianluigi Donnarumma 9e et Nuno Mendes 10e). Quelques instants plus tôt, le club de la capitale s'est incliné sur la pelouse du rival marseillais (0-1) dans un Classique décalé d'un jour à cause des intempéries touchant Marseille dimanche.

Le palmarès complet du Ballon d'or : 

Ballon d'or féminin : Aitana Bonmati (Barcelone / Espagne)
Trophée Kopa du meilleur jeune (-21 ans) : Lamine Yamal (Barcelone / Espagne)
Trophée Kopa de la meilleure jeune (-21 ans) : Vicky Lopez (Barcelone / Espagne)
Trophée Cruyff de meilleur entraîneur d'une équipe féminine : Sarina Wiegman (équipe nationale d'Angleterre)
Trophée Cruyff de meilleur entraîneur d'une équipe masculine : Luis Enrique (PSG)
Trophée Yachine de meilleure gardienne : Hannah Hampton (Chelsea / Angleterre)
Trophée Yachine de meilleur gardien : Gianluigi Donnarumma (PSG et Manchester City / Italie)
Trophée Gerd Müller de meilleur buteur : Viktor Gyökeres (Sporting Portugal / Suède)
Trophée Gerd Müller de meilleure buteuse : Ewa Pajor (FC Barcelone / Pologne)
Meilleur club féminin : Arsenal
Meilleur club masculin : PSG
Prix Socrates : Fondation Xana, créée par Luis Enrique pour venir en aide aux enfants touchés par des maladies graves