Tennis : deux cousins se retrouvent en finale du Masters 1000 de Shanghai

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Article rédigé par France 2 - J. Bigard, L. Hauville - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Deux joueurs de tennis, un Français et un Monégasque, tous deux cousins, se sont affrontés à Shanghai en finale d'un Masters 1000. Personne ne pouvait imaginer qu'ils se retrouveraient tous les deux face à face à un tel niveau. À la clé : de la joie et des larmes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Il y a, dans l'étreinte des deux finalistes du Masters 1000 de Shanghai (Chine), le dénouement d'une histoire de famille invraisemblable, digne d'un film. Un scénario écrit par deux cousins qui s'imaginaient, gamins, s'affronter en finale d'un grand tournoi de tennis et qui, quinze ans plus tard, ont réalisé leur rêve d'enfant. "Deux cousins sont plus forts qu'un. Vous avez gagné aujourd'hui. Bravo, j'ai tout donné. J'espère qu'on en aura d'autres et c'est que le début", déclare en larmes Arthur Rinderknech, l'un des deux finalistes du tournoi.

Proches comme des frères

Le Français Arthur Rinderknech et le Monégasque Valentin Vacherot sont cousins par leur mère, mais proches comme des frères. Ils ont grandi autour de la petite balle jaune sans se quitter, se suivant jusqu'à l'université aux États-Unis, avant de devenir tous deux professionnels. Mais, pour transformer la finale du Masters de Shanghai en cousinade, il a fallu batailler. Les 54e et 204e joueurs mondiaux ont éliminé les meilleurs du monde, comme dans un conte de fées. Vacherot s'impose sur Rinderknech. Mais au fond, qu'importe. Toute la famille a gagné.

"Nos grands-parents sont très fiers là-haut. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait cette semaine pour que tout se passe bien pour nous, mais aller la famille", s'exclame Valentin Vacherot sur le podium. Après ce match, décidément inoubliable, le Français s'écroule de fatigue, entraînant un sourire un poil chambreur de son cousin monégasque. Décidément, au prochain repas de famille, il y en aura des histoires à raconter.

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