Tour de France 2025 : Remco Evenepoel, un chrono pour remettre les pendules à l’heure après un départ à contretemps
Le double champion olympique est le grand favori du contre-la-montre de la 5e étape du Tour de France, mercredi, à Caen.
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"Dans un monde idéal, Remco Evenepoel prend le maillot jaune à Caen, et lance une folle course pour le général", prédisait un des grands noms de l’organisation du Tour de France à franceinfo: sport avant le grand départ à Lille. Raté. Car, en quatre étapes, plusieurs coups du sort ont déjà rebattu les cartes. Certes, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) reste le grand favori du contre-la-montre de la 5e étape, mercredi 9 juillet, autour de Caen.
Mais le double champion olympique doit (surtout) en profiter pour revenir dans la course après un départ raté. À l’heure de poser ses roues de champion olympique et du monde du contre-la-montre dans la campagne normande, Remco Evenepoel compte un retard inattendu de 58 secondes sur Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) et 50 secondes sur Jonas Vingegaard (Visma-Lease a bike). À défaut de prendre le jaune, le Belge doit tout faire pour ne pas déjà lui dire au revoir après seulement cinq étapes.
Piégé par une bordure dès la 1re étape
Tout avait pourtant commencé comme dans un rêve pour le troisième du dernier Tour de France. Discret l’été dernier pour son baptême (réussi) sur la Grande Boucle, le Belge a été accueilli en rockstar au départ de Lille, où ses compatriotes belges avaient fait le court déplacement en nombre. Mais la capitale des Flandres ne va pas lui laisser un bon souvenir. Et pour cause : il y a concédé un débours de 39 secondes au soir de la 1re étape, pourtant promise aux sprinteurs.
"On a dû croire que ça allait juste aller au sprint, donc c'est une grosse erreur", regrettait-il après avoir été piégé par une bordure initiée par les coéquipiers de Jonas Vingegaard à 17 km de l’arrivée. "C'est toujours un peu merdique de commencer comme ça… Ce sont des secondes stupides qu'on perd. Nous nous sommes laissés endormir. C'est une erreur collective", tançait le leader de la Soudal Quick-Step, avant de remobiliser les troupes.
"Il reste 20 étapes. L'année dernière, on avait un déficit de 40 secondes après quatre étapes, là c'est la même chose après une journée seulement. Mais il faut faire avec et avancer."
Remco Evenepoel, après la 1re étapeà franceinfo: sport
La cohue autour de bus de l'équipe belge à l’arrivée à Lille témoignait, à elle seule, de l'ampleur de la secousse du jour. Mais, à 25 ans, le vainqueur de la Vuelta 2022 sait désormais garder son calme : "On va essayer de survivre, de traverser les dix premiers jours sans problème", relativise le champion du monde 2022, évoquant des plans B et C. Des plans qui ne misaient certainement pas sur la chute survenue sur la troisième étape, dans les derniers kilomètres avant le sprint final à Dunkerque.
Une chute sans gravité, avant le rebond ?
Car après avoir rassuré sur la 2e étape, en arrivant avec les meilleurs à Boulogne-sur-Mer, Remco Evenepoel a de nouveau été surpris dans le final d’une étape promise aux sprinteurs, dimanche. Dans l’emballage avant le sprint à Dunkerque, le Belge a en effet été envoyé au tapis par son compatriote Jordi Meeus (Red Bull-Bora Hansgrohe). Une nouvelle frayeur pour Remco Evenepoel, qui franchissait la ligne d’arrivée en 158e position en se tenant le coude, avant de rassurer sur son état de santé par un large sourire.
"Tout va bien, il n'y a pas de problème", ajoutait-il mardi, au départ d’Amiens, avant d’une nouvelle fois se rassurer dans le final pour puncheurs à Rouen, en tenant la roue des meilleurs. De quoi faire du bien au moral même si, à cause des bonifications, il a vu Tadej Pogacar (vainqueur à Rouen) et Jonas Vingegaard (3e) accroître leur avance. De quoi le motiver à la veille d’un contre-la-montre pour pur spécialiste de la discipline autour de Caen, avec 33 km de plaine.
Or, après les abandons de Filippo Ganna et Stefan Bissegger, Remco Evenepoel s’avance comme le dernier des grands favoris à la victoire d’étape. Avant le grand départ, il ne cachait d’ailleurs pas ses ambitions, avouant que ce contre-la-montre était son "principal objectif", lui qui s’était offert sa première victoire sur le Tour en remportant celui entre Nuit-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin l’an passé.
Au-delà de la victoire d’étape, Remco Evenepoel espère surtout rattraper le temps perdu sur ce contre-la-montre. Et même faire mieux. "58 secondes sur Van der Poel et Pogacar, il y a moyen de les reprendre, on a vu l'avantage que j'ai pris sur Tadej sur le Dauphiné [...] C'est complètement plat, cela me convient très bien", a ainsi lancé le Belge après la victoire de son rival slovène, mardi à Rouen.
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