Loi Duplomb : la ligne du gouvernement "est claire", celle du soutien au texte, réaffirme la ministre Aurore Bergé

La ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes s'adressait à Agnès Pannier-Runacher qui s'est opposé à la réintroduction d'un néonicotinoïde interdit depuis 2018, prévu dans la loi Duplomb.

Article rédigé par franceinfo
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Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes invitée du 8h30 de franceinfo 22 juillet 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes invitée du 8h30 de franceinfo 22 juillet 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La ligne a été claire, la ligne du gouvernement, c'est que nous avons soutenu la proposition de loi Duplomb", affirme mardi 22 juillet sur franceinfo, Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. Ainsi, selon elle, "il n'y a pas à avoir en permanence des avis personnels" car "quand vous êtes membres d'un gouvernement, vous êtes solidaires des décisions qui sont prises parce que sinon, cela crée de la confusion" notamment "dans l'esprit des Français".

Ce message s'adresse à Agnès Pannier-Runacher. La ministre de la Transition écologique s'oppose à la réintroduction de l'acétamipride, insecticide néonicotinoïde interdit depuis 2018. C'est l'une des mesures décriées de la loi Duplomb, adoptée par le Parlement le 8 juillet. Alors qu'une pétition pour dire "non" à ce texte a recueilli plus de 1,5 million de signatures, Agnès Pannier-Runacher propose de "faire appel à l'Anses" et aux "autorités scientifiques", afin "de permettre de sortir des postures politiques dans un sens comme dans l'autre". Car, ajoutait la ministre de la Transition écologique, dans un message transmis à la presse, "la science n'a pas vocation à se substituer au politique, mais elle peut utilement l'éclairer".  


 

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