Incendie à Marseille : le préfet répond aux critiques et "assume la totalité" de ses décisions

Le 8 juillet, les flammes ont dévoré 750 hectares aux portes de la cité phocéenne : 91 bâtiments ont été touchés, dont 60 détruits ou rendus inhabitables.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les pompiers se sont mobilisés pour lutter contre un feu de végétation dans le quartier de l'Estaque, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 8 juillet 2025. (NATHAN LIMASSET / HANS LUCAS)
Les pompiers se sont mobilisés pour lutter contre un feu de végétation dans le quartier de l'Estaque, à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 8 juillet 2025. (NATHAN LIMASSET / HANS LUCAS)

Face aux critiques et à la colère de Marseillais après l'incendie du 8 juillet, le préfet des Bouches-du-Rhône a publié dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 juillet un communiqué dans lequel il "assume la totalité des décisions" prises. Georges-François Leclerc "tient à réagir à ces mises en cause, qui ne reflètent pas la réalité de l'engagement efficace et héroïque de nos forces d'incendie et de secours. Il assume la totalité des décisions qui ont été prises afin de garantir et surtout de réussir à protéger la population", écrit la préfecture.

Ce violent incendie était parti d'une voiture ayant pris feu sur le bord de l'autoroute aux Pennes-Mirabeau, avant de gagner le 16e arrondissement de Marseille, dans les quartiers Nord. Au final, il a parcouru 750 hectares et s'il n'y a eu "aucune perte humaine" ni "aucun blessé grave" comme le souligne le préfet, le bilan est quand même lourd du côté des sinistrés avec 91 bâtiments touchés, dont 60 détruits ou rendus inhabitables. Mais "près d'un millier d'habitations ont pu être sauvées des flammes", se défend le préfet. "Le cadre opérationnel était très contraint", ajoute-t-il, avec d'autres feux ce jour-là dans le sud de la France et notamment à Narbonne.

A 12h27 le 8 juillet, le préfet avait repris la direction des secours "car ce feu était singulier par sa violence et parce qu'il concernait désormais deux communes", précise la préfecture. "C'est la première fois dans l'histoire des feux à Marseille qu'un préfet prend le commandement", a souligné Samia Ghali, maire-adjointe de la deuxième ville de France, auprès de l'AFP.

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