En Corée du Sud, des milliers de personnes se réunissent pour et contre l'arrestation du président déchu Yoon Suk-yeol
Détracteurs et partisans se sont rassemblés chacun de leur côté, les uns exigeant son arrestation et les autres l'annulation de sa destitution votée par l'Assemblée nationale.
Un contexte politique de plus en plus chaotique. Des milliers de Sud-Coréens ont manifesté dans les rues de Séoul, samedi 4 janvier, au lendemain d'une tentative infructueuse d'arrêter le président déchu Yoon Suk-yeol, accusé de "rébellion" pour avoir tenté d'imposer la loi martiale début décembre. Détracteurs et partisans se sont rassemblés chacun de leur côté, sur des avenues de la capitale et devant le domicile de Yoon Suk-yeol, les uns exigeant son arrestation et les autres l'annulation de sa destitution votée par l'Assemblée nationale.
Dans le camp des opposants au président déchu, la plus importante intersyndicale sud-coréenne (KCTU) avait entrepris une marche vers la résidence de Yoon Suk-yeol, mais a été bloquée par la police, faisant état de deux membres arrêtés et de plusieurs blessés. La veille, soldats et services de sécurité ont fait barrage aux enquêteurs venus chez l'ex-procureur vedette de 64 ans pour l'emmener.
Une arrestation de Yoon Suk-yeol serait la première d'un chef de l'Etat en exercice dans l'histoire du pays, car il reste officiellement le président en attendant que la Cour constitutionnelle confirme ou infirme sa destitution, adoptée par les députés le 14 décembre. Suspendu de ses fonctions depuis, cloîtré chez lui, Yoon Suk-yeol est accusé d'avoir fait vaciller la jeune démocratie sud-coréenne dans la nuit du 3 au 4 décembre en proclamant par surprise la loi martiale, un coup de force qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire.
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