Guerre en Ukraine : Kiev dit avoir frappé des installations pétrolières dans l'ouest de la Russie

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L'armée ukrainienne a revendiqué, lundi 3 février, des frappes nocturnes de drones contre des installations pétrolières dans l'ouest de la Russie. Elle a ciblé un site Gazprom à Astrakhan et un site Lukoil à Volgograd, "deux installations stratégiques" qui "produisent de grandes quantités de carburant pour l'armée d'occupation russe", selon l'état-major. Plusieurs sites énergétiques ont pris feu en Russie, où soixante-dix drones ukrainiens ont été interceptés et détruits, selon le ministère russe de la Défense. Cette même nuit, la Russie a attaqué l'Ukraine avec 71 drones, a rapporté l'armée de l'air ukrainienne.

Donald Trump veut monnayer son soutien à Kiev. Le président américain a annoncé vouloir trouver un accord avec l'Ukraine pour obtenir des contreparties à l'aide fournie par Washington. "Ils apporteraient en garantie leurs terres rares [des matériaux très utilisés dans l'électronique] et d'autres choses en échange de ce que nous leur donnons", a-t-il déclaré pendant un échange avec des journalistes dans le Bureau ovale. 

L'ONU alerte sur les exécutions de prisonniers. La mission de surveillance des droits humains des Nations unies en Ukraine a dit avoir "enregistré 79 exécutions" de soldats faits prisonniers par les forces russes "lors de 24 incidents distincts" depuis fin août dernier. Elle s'appuie sur "l'analyse de matériel vidéo et photo publié par des sources ukrainiennes et russes" montrant les exécutions. Depuis le début de la guerre, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement et régulièrement d'avoir tué des soldats captifs, ce qui constitue un crime de guerre.

Un séparatiste ukrainien tué dans l'explosion d'un immeuble à Moscou. Un séparatiste ukrainien, accusé par Kiev d'avoir aidé la Russie dans son offensive de 2022, est mort des suites de ses blessures après une explosion dans un complexe résidentiel de luxe lundi à Moscou, ont annoncé les agences et les autorités russes. Les agences d'Etat Ria Novosti et Tass, citant des sources anonymes, ont affirmé qu'il s'agissait d'Armen Sarkissian, considéré comme un baron du crime et fondateur d'un bataillon combattant contre l'armée ukrainienne. Pour l'heure, les circonstances de l'explosion restent floues, et l'identité de ses auteurs n'est pas connue.