Vote de confiance : "Nous n’accepterons aucun budget qui s’attaquera au pouvoir d’achat des Français", prévient Fabien Roussel

Article rédigé par Eloïse Bartoli, Valentine Pasquesoone
France Télévisions
Publié Mis à jour
Stéphane Peu, chef de file des députés communistes, et Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, à Matignon, le 1er septembre 2025. (THIBAUD MORITZ / AFP)
Stéphane Peu, chef de file des députés communistes, et Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, à Matignon, le 1er septembre 2025. (THIBAUD MORITZ / AFP)

Le Premier ministre a entamé une série de consultations des partis politiques, à une semaine du vote de confiance qu'il sollicite de l'Assemblée nationale autour de la question budgétaire.

Ce qu'il faut savoir

Les négociations de la dernière chance pour François Bayrou ? Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, et Stéphane Peu, chef de file des députés communistes, sont passés à Matignon, lundi 1er septembre, pour s'entretenir avec le Premier ministre en fin d'après-midi. Ce dernier entame une série de consultations des partis politiques, à une semaine du vote de confiance qu'il sollicite de l'Assemblée nationale autour de la question budgétaire. Les seules alternatives sont "une démission du président, une dissolution de l'Assemblée nationale ou un référendum", a déclaré plutôt dans la journée Stéphane Peu, sur franceinfo. "Nous n’accepterons aucun budget qui s’attaquera au pouvoir d’achat des Français", a prévenu pour sa part le secrétaire général du PCF à l'issue de cette rencontre, avant de poursuivre : "Il serait temps peut-être que la gauche soit appelée aux responsabilités." 

>> Ce direct est terminé.

 "Notre devoir, c'est d'être prêts", martèle Marine Le Pen. "Je ne vois pas d'autre solution que la dissolution soit de l'Assemblée nationale, soit la dissolution du président de la République", a déclaré Jordan Bardella, lundi, en marge qu'un bureau politique du Rassemblement national. "Si demain nous obtenons une majorité à l'Assemblée nationale, je proposerai ma candidature, même dans le cas d'une cohabitation, au poste de Premier ministre", a ajouté le président du parti d'extrême droite. "Notre devoir, c'est d'être prêts", a de son côté martelé Marine Le Pen.

La gauche avance divisée. La France insoumise ne soutiendra un gouvernement dirigé par le Parti socialiste que s'il défend "un programme de rupture", a prévenu lundi la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, dans les "4 V" sur France 2. "Nous ne voulons pas participer à un bricolage qui permet, d'une manière ou d'une autre, de continuer une politique macroniste", a-t-elle encore averti.

La droite met la pression. "Si le plan de François Bayrou reste en l'état, je ne voterai pas la confiance", a fait savoir Xavier Bertrand. Le président de la région Hauts-de-France estime que le budget n'est "pas équilibré" et "injuste". Mais il reste d'accord sur la nécessité de réduire la dette, avec comme objectif 44 milliards d'euros d'économies.

Des critiques au sein même du bloc central. "Il aurait peut-être fallu davantage dialoguer cet été" avec les oppositions pour pouvoir préparer le terrain, a estimé sur France Inter, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. "Les oppositions nous disent qu'elles n'ont pas été associées, consultées par le Premier ministre, dont acte", poursuit-elle.

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L'actu en continu
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Avec la chute probable du gouvernement Bayrou dans la lignée du vote de confiance à l'Assemblée nationale, lundi prochain, un budget pour l'année prochaine pourra-t-il encore être voté avant la fin de l'année ? "Oui, c'est encore possible", défend auprès du Monde (édition abonnés) la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin. "Nous avons jusqu’au 13 octobre pour transmettre le texte à l’Assemblée, et enclencher la phase de négociation politique avec les groupes qui le voudront pour parvenir à un nouveau compromis."
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Pour le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, une élection présidentielle anticipée pourrait être "un moment de respiration démocratique" et "permettrait de ramener de la stabilité". "Sinon, tous les 3 mois on fait tomber un Premier ministre. Ce n'est pas le chaos?", s'est-il interrogé ce soir sur BFMTV.
    franceinfo
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    Egalement sur BFMTV, le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy déclare que le parti d'extrême droite serait prêt à gouverner en cas de chute du gouvernement Bayrou, "avec une majorité relative raisonnable".
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    #POLITIQUE "François Bayrou est en train de faire une tournée d'adieu aussi longue que celle de Michel Sardou", lance la secrétaire nationale des Ecologistes - EELV, Marine Tondelier, ce soir sur BFMTV.
    franceinfo
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    Egalement invité de l'émission "Face à BFM" ce soir, le secrétaire national du parti Les Républicains, Othman Nasrou, appelle les députés de son parti à voter la confiance pour François Bayrou, lundi à l'Assemblée nationale. "Notre responsabilité est de ne pas mêler nos voix à la gauche, l'extrême gauche et le Rassemblement national", défend-il.
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    #POLITIQUE Invitée de BFMTV ce soir, Aurore Bergé, ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a déclaré que le gouvernement devrait peut-être accepter de "renoncer" à la proposition de suppression de deux jours fériés faite par le Premier ministre, François Bayrou, "si ça peut être un point de déblocage".
    franceinfo
    Il y a 0 sec
    "Ce que je crois, c'est que l'extrême droite va finir par l'emporter si on prive les Français de pouvoir d'achat", déclare de son côté le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, toujours sur BFMTV.
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    22 heures, voici un "best-of" de nos contenus du jour sur franceinfo :
    #RENTREE Notre article sur le programme Evars d'éducation à la voie affective et sexuelle, qui est entré officiellement en vigueur aujourd'hui dans les écoles, collèges et lycées.
    #PROCHE_ORIENT Les témoignages de reporters palestiniens dans la bande de Gaza, dévastée par près de deux ans de guerre entre Israël et le Hamas.
    #POLITIQUE Ce reportage de France 2 aux côtés de salariés menacés de licenciement dans le Nord, et profondément en colère à l'approche des mobilisations du 10 septembre.
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    #POLITIQUE Invité du "20 heures" de France 2 ce soir, Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique d'E. Leclerc, a estimé que "la meilleure manière de rembourser une dette, c'est d'aller chercher du chiffre d'affaires, c'est d'aller chercher de la croissance". "Ce n'est pas la peur qui va mobiliser les Français", a-t-il poursuivi, déplorant une "dramaturgie" autour de la question de l'endettement de la France.
    franceinfo
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    "La moitié des Français retraités ou salariés gagnent moins de 1 900 balles par mois. Qu'est-ce qu'on va aller chercher pour leur demander des efforts supplémentaires pour la gestion des comptes publics ?", a-t-il encore lancé. Pour Michel-Edouard Leclerc, "une réforme fiscale pour plus de justice sociale se justifie en elle-même".
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    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Sur TF1 ce soir, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé son souhait de "criminaliser l'organisation" des rave-party, des "manifestations interdites". "L'Italie a adopté il y a trois ans une législation très dure (...) Il va falloir faire la même chose en France", défend-il.
  • franceinfo
    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE A l'approche des mobilisations prévues les 10 et 18 septembre, France 2 est allé à la rencontre de Français en colère, comme ces salariés menacés de licenciement dans le Nord. "C'est eux les responsables de la dette, ce n'est pas nous", clament-ils, alors que le Premier ministre, François Bayrou, défend un effort collectif face à l'endettement du pays. "Nous, on gagne 1500 euros par mois, on ne va pas pouvoir faire des efforts (...) Qu'ils essaient de vivre avec 1300 euros par mois."
    (FRANCE 2)
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    #POLITIQUE Au sein du parti Les Républicains, des divisions émergent au sujet du vote de confiance sollicité par le Premier ministre, François Bayrou, lundi prochain. Laurent Wauquiez appelle notamment à une consultation des adhérents LR sur cette question : "Faut-il voter ou pas la confiance au gouvernement Bayrou ?".
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    Il y a 0 sec
    #POLITIQUE Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, est l'invité du JT de TF1 ce soir. Interrogé sur le mouvement "Bloquons tout le 10 septembre", il déclare que l'"on peut manifester en France, c'est la liberté", mais "bloquer tout, c'est pire que tout".
    franceinfo
    Il y a 0 sec
    "Il faut voir l'intérêt général." Le ministre de l'Intérieur et président du parti Les Républicains est également interrogé sur le vote de confiance sollicité par le Premier ministre, François Bayrou, lundi prochain. "La question, c'est est-ce qu’on fait ce constat qu’on a une dette qui menace dangereusement les Français. Je le dis depuis des années."
    franceinfo
    Il y a 0 sec
    Bruno Retailleau appelle ainsi les députés LR à ne pas rejoindre "les incendiaires" qui ne voteraient pas la confiance à François Bayrou, lundi à l'Assemblée nationale.