Ce n'est "pas absurde" pour Olivier Faure de maintenir Sébastien Lecornu aux Armées et Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères dans un gouvernement de gauche
"Ce ne serait pas absurde de dire que ces deux-là pourraient rester", a ajouté le premier secrétaire du Parti socialiste.
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Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a déclaré mercredi 8 octobre sur franceinfo être prêt à diriger un gouvernement, en précisant qu’il n'était pas opposé à ce que Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot restent respectivement aux ministères des Armées et des Affaires étrangères.
"ll y a un seul sujet qui doit être discuté, ce serait effectivement à la fois les Armées et les Affaires étrangères, qui sont un domaine partagé avec le chef de l’État. Il ne serait pas illégitime qu’il y ait un maintien de celles et ceux qui sont en fonction", a indiqué Olivier Faure. "Ce ne serait pas absurde de dire que ces deux-là pourraient rester", a-t-il ajouté. "Nous ne participerons jamais au sauvetage de la Macronie", a immédiatement réagi sur X Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.
"Il faut faire la démonstration qu’on peut avancer"
S’agissant de la composition d’un éventuel gouvernement, le patron du PS a insisté sur la nécessité d’éviter "une confusion" politique. "Il ne s’agit pas d’avoir un mélange des genres avec un gouvernement qui mélangerait des gens de gauche, de droite, etc. Parce que c’est la porte ouverte à une forme de ce que Jean-Marie Le Pen appelle UMP-PS, et ce serait l’alternative qui serait directement celle de l’extrême droite, ce contre quoi je me battrai toute ma vie", a-t-il affirmé.
Olivier Faure a souligné qu'"un gouvernement de gauche serait effectivement la meilleure solution, avec un gouvernement de gauche ouvert aux compromis", dans un contexte où "personne n'a de majorité". "Il faut faire la démonstration qu’on peut avancer", a-t-il précisé.
"Bien sûr que nous sommes prêts" à gouverner, a-t-il affirmé, "mais pas que moi". "J’ai toujours dit que ça pouvait être moi, ça pouvait être un ou une autre, et que celui ou celle-là serait de toute façon le bienvenu parce que ça permettrait le changement. N'en faites pas une affaire de personne", a conclu Olivier Faure.
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