Prise en charge médicale des femmes : 51% d'entre elles estiment que leurs symptômes ont déjà été minimisés par un professionnel de santé
Quatre femmes sur dix évoquent une attitude condescendante ou infantilisante des soignants à leur égard, révèle par ailleurs cette étude de la Fédération hospitalière de France (FHF), dévoilée samedi par France Inter.
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Plus de la moitié des femmes (51%) estiment que leurs symptômes ont déjà été minimisés ou n'ont pas été assez pris au sérieux par un professionnel de santé, justement parce qu'elles sont des femmes, indique samedi 8 mars une étude de la Fédération hospitalière de France (FHF), que révèle France Inter. Des résultats mis en lumière alors que samedi est la journée internationale des droits des femmes.
Un tiers des femmes interrogées (34%) affirment également avoir reçu des commentaires inappropriés sur leur apparence physique ou leur vie personnelle dans un cadre médical. Quatre femmes sur dix évoquent une attitude condescendante ou infantilisante des soignants à leur égard. Une femme sur cinq (20%) dit avoir déjà ressenti une pression pour subir des interventions qu'elle ne souhaitait pas.
Un manque de soutien de l'entourage
Toujours selon l'enquête, 49% des femmes interrogées sous-estiment leur propre niveau de douleur, ce qui peut influencer la qualité de leur prise en charge. Quatre femmes sur dix (42%) rapportent aussi que leurs symptômes physiques ont été attribués à des causes psychologiques ou hormonales sans investigation approfondie.
Autre enseignement de cette enquête, le fait que les femmes doivent souvent faire face à une forme d'invalidation de leur santé au sein même de leur entourage. Les résultats montrent que 38% des femmes ont ressenti une certaine banalisation de leurs problèmes de santé, perçus finalement comme "normaux" pour une femme, par leurs proches. Enfin, un tiers des répondantes (32%) regrette globalement un manque de soutien dans leurs démarches de santé de la part de leur entourage.
Méthodologie : Enquête Ipsos réalisée par internet du 20 au 26 février 2025, sur un échantillon national de 1 500 personnes, représentatif de la population vivant en France métropolitaine et âgée de 18 ans et plus
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