Aide à mourir : Olivier Falorni défend une loi "solide et équilibrée" avant le vote à l’Assemblée nationale
Le texte est soumis au vote solennel des députés mardi.
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Olivier Falorni, député de Charente-Maritime et rapporteur de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir, a défendu, dimanche 25 mai, sur franceinfo un texte "solide et équilibré" alors que l’Assemblée nationale s’apprête à se prononcer en séance solennelle mardi. "Il est solide parce qu’il est équilibré", ajoute-t-il.
Après de longues heures de débats, le texte prévoit que pour être éligible à l’aide à mourir, le patient devra remplir cinq conditions cumulatives : être majeur, être Français, "être atteint d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale, qui engage le pronostic vital", "présenter une souffrance physique ou psychologique réfractaire aux traitements ou jugée insupportable" et "être en capacité de manifester sa volonté de façon libre et éclairée". Le député insiste sur la démarche qui a été la sienne au cœur des discussions : "Je me suis efforcé, tout au long de ces dizaines, dizaines et dizaines d’heures de débats, de trouver cette voie d’équilibre qui permet à la fois d’accéder à une nouvelle liberté, mais une liberté strictement encadrée sur la base de critères rigoureusement établis".
"Un débat serein et apaisé"
Olivier Falorni souligne également la qualité inédite des échanges parlementaires autour de ce texte sensible : "On fait, à cette assemblée, le procès, souvent d’ailleurs justifié, d’être dans l’incapacité de s’écouter, de s’entendre et finalement de travailler ensemble sur un certain nombre de sujets qui ont une vocation transpartisane. Pour le coup, nous avons eu un débat de fond, de grande qualité", loin des excès des débats sur la loi Veil ou sur le Mariage pour tous. "On avait un débat apaisé, serein sur un sujet lourd, difficile. On a montré le meilleur de ce que peut produire le Parlement", assure-t-il.
Quant à l’issue du vote, Olivier Falorni se montre confiant : "Je ne veux pas préjuger du vote de mardi. Je pense très sincèrement qu’il y aura une majorité. Le vote en commission a été adopté aux deux tiers, les 20 articles ont été adoptés aussi de façon assez large."
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