Fin de vie : les députés votent la loi

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Article rédigé par franceinfo - J. Debraux, J. Hazo, J. Assouly, A. Dupont, S. Giaume, P. Lagaune, B. Auzet, J.-L Cesco, D. Aysun. Édité par l'agence 6médias
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305 députés, contre 199, ont approuvé la proposition de loi créant un droit à l'aide à mourir, mardi 27 mai. Alors quels sont les critères retenus ? Voici un récapitulatif.

Presque un moment d’unanimité dans l’hémicycle : 305 pour, et 199 contre. L’Assemblée nationale a adopté, au bout d’une centaine d’heures d’un débat apaisé, la proposition de loi pour l’aide à mourir, mardi 27 mai. Le député à l’origine du texte, Olivier Falorni, fait part de son émotion : "Je n’oublierai jamais cette journée, merci à tous." Alors, si l’aide à mourir devient un droit, comment va-t-il s’appliquer concrètement ?

Un cadre strict

Pour y prétendre, il faudra être majeur, français ou résident stable, être atteint d’une maladie grave et incurable en phase avancée ou terminale, éprouver des souffrances insupportables et être apte à exprimer sa volonté. Le dispositif exclut donc les malades plongés dans un coma profond ainsi que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Puis, la demande est examinée par un collège de professionnels pendant 15 jours. Le texte de loi va désormais être examiné à l’automne prochain par le Sénat, où la droite est majoritaire. La proposition de loi pourrait y être encore largement modifiée.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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