Concessions autour des retraites, hypothétique gouvernement de gauche... Le "8h30 franceinfo" d'Olivier Faure

Le Premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 8 octobre 2025.

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Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur franceinfo le 8 octobre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur franceinfo le 8 octobre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, était l'invité du "8h30 franceinfo" mercredi 8 octobre 2025. Porte ouverte à la suspension de la réforme des retraites, la composition d'un éventuel gouvernement de gauche... Il répondait aux questions d'Agathe Lambret et Paul Larrouturou.

Suspension de la réforme des retraites : une "possibilité" qui serait une "avancée"


Les socialistes, reçus mercredi matin à Matignon, vérifieront qu'une éventuelle suspension de la réforme des retraites, évoquée par Élisabeth Borne, "n’est pas simplement un écran de fumée". Olivier Faure veut "savoir si cette victoire est réelle ou pas. Mais ce serait effectivement une formidable avancée pour ces millions de salariés qui se sont battus, pour les syndicalistes, pour la gauche politique qui a tout entière combattu cette réforme", déclare-t-il.


Si le Parti socialiste prônait auparavant l’abrogation, la suspension "est une possibilité" qu’il considère comme une "avancée". Olivier Faure précise sa pensée : "Je ne veux pas faire croire que c’est tout ou rien. Il y a parfois des points qu’il faut prendre, et je reconnais le geste qui a été éventuellement fait, je le mets au conditionnel", précise-t-il.

Éventuel gouvernement de gauche : pas de "mélange des genres", pas d'"UM-PS"


Olivier Faure adéclare être prêt à diriger un gouvernement, en précisant qu’il n'était pas opposé à ce que Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot restent respectivement aux ministères des Armées et des Affaires étrangères. "Il y a un seul sujet qui doit être discuté, ce serait effectivement à la fois les Armées et les Affaires étrangères, qui sont un domaine partagé avec le chef de l’État. Il ne serait pas illégitime qu’il y ait un maintien de celles et ceux qui sont en fonction", indique le Premier secrétaire du PS.



S’agissant de la composition d’un éventuel gouvernement, le patron des socialistes a insisté sur la nécessité d’éviter "une confusion" politique. "Il ne s’agit pas d’avoir un mélange des genres avec un gouvernement qui mélangerait des gens de gauche, de droite, etc. Parce que c’est la porte ouverte à une forme de ce que Jean-Marie Le Pen appelle UMP-PS, et ce serait l’alternative qui serait directement celle de l’extrême droite, ce contre quoi je me battrai toute ma vie", a-t-il affirmé.

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