Gouvernement de François Bayrou : “Le budget est passé, il faut maintenant passer à autre chose”, estime le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard

Publié le 06/02/2025 18:47

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François Bayrou et son gouvernement sont parvenus à éviter deux motions de censure concernant la question du budget, hier, mercredi 5 février, notamment grâce au non-vote de la motion de censure par le Parti socialiste. Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris, était l’invité de France Info, où il est revenu sur cette actualité.

Alors que François Bayrou est parvenu à échapper à deux motions de censure concernant les questions de budget mercredi 5 février à l’Assemblée nationale, le Premier ministre n’a pas tardé à réunir son équipe à Matignon dans l’objectif de passer rapidement à la suite, comme le souligne Sylvain Maillard : “On avait besoin d’un budget. Nous avons trouvé une majorité pour ne pas censurer le gouvernement de François Bayrou, même si la période budgétaire n’est pas totalement terminée. L’idée est de passer à une autre phase, les Français nous le disent en permanence. Ils ne veulent pas de l’attentisme (...) le budget est passé, il faut maintenant passer à autre chose”, explique le député Renaissance de Paris.

Le PS, toujours dans l’opposition au gouvernement ?

Continuer à avancer pour le gouvernement Bayrou pourrait s’avérer délicat car le bloc central n’a toujours pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale. Et même si les deux motions de censure sur le budget ont été rejetées, d’autres risquent d’être déposées, notamment par le Parti socialiste qui souhaite garder son statut d'opposant au gouvernement : “Nous avons toujours tendu la main pour que les socialistes participent au gouvernement, ils ne participeront pas au gouvernement et surtout ils sont dans l’opposition”, explique Sylvain Maillard tout en saluant la responsabilité du parti de gauche. “Ils ont souhaité qu’il y ait un budget car c’est nécessaire pour la France, je pense qu’ils ont été responsables là-dessus”, a poursuivi le député de Paris.

Retrouvez l'intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.