Retraites : "Qu'on arrête d'être 'faux-cul première langue', ça ne date pas d'aujourd'hui l'idée de reculer l'âge de la retraite", réagit Karl Olive, député EPR des Yvelines

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Article rédigé par franceinfo
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La renonciation de François Bayrou de revenir à l'âge de départ à 62 ans en plein "conclave" sur les retraites révolte la gauche et les syndicats, qui menacent de claquer la porte. Ce n'est pourtant pas une surprise, estime ce mercredi 19 mars sur franceinfo Karl Olive, élu du parti présidentiel dans les Yvelines.

En pleines négociations sur la réforme des retraites, François Bayrou est définitivement sorti de l'ambiguïté mardi 18 mars, après avoir admis sur France Inter dimanche qu'il ne reviendrait pas à l'âge de départ à 62 ans. Les syndicats menacent à présent de claquer la porte. "Qu'on arrête d'être 'faux-cul première langue', ça ne date pas d'aujourd'hui l'idée de reculer l'âge de la retraite, ça date depuis le programme présidentiel du président Macron, quasiment en 2021", réagit Karl Olive, député Ensemble Pour la République des Yvelines, invité politique de franceinfo ce mercredi 19 mars.

"La France n'est pas un microclimat"

"On s'est adossé au rapport de la Cour des comptes, [qui] nous montre qu'on a un système déficitaire en 2025 de 6 milliards (...) et, si on ne change rien, de près de 15 milliards en 2035", rappelle l'élu. "Si vous me demandez si je veux partir à la retraite à 55 ans, je vous dirais oui, sauf que la réalité n'est pas là. Il y a rêve et réalité", poursuit Karl Olive, qui pointe que "la France n'est pas un microclimat", citant l'âge de départ des pays voisins comme l'Espagne et l'Allemagne.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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